Connaisez-vous la fête Afro-Americaine Kwanzaa?

Oui c'est un logiciel de téléchargement

C'est très bien, une lecon à retenir !

Kwanzaa : Au diable les religions

Valérie-Micaela Bain

En décembre, les chrétiens ont célébré Noël, les juifs, Hanoucca…et depuis près de quarante ans, des millions de membres de la communauté noire aux États-Unis célèbrent la Kwanzaa. Cette fête non religieuse, qui débute le 26 décembre et se termine le 1er janvier, a pour but de réaffirmer et solidifier les liens ainsi que le sentiment d’appartenance culturelle entre les personnes de descendance africaine.

L’origine de la Kwanzaa est directement liée à une période de l’histoire américaine. Au début des années soixante, les militants pour les droits civils des afro-américains protestent activement contre toutes formes de discrimination envers les Noirs et ce, malgré la vive opposition des états ségrégationnistes du sud. C’est à la suite des Watts Riots, émeutes qui ont duré 6 jours en août 1965 à Los Angeles, que le Dr Maulana Karenga décide de fonder The Organization US. Cette organisation a pour but de donner une philosophie et des principes de vie pour aider les afro-américains à se donner une identité culturelle. En 1966, le Dr Karenga, qui est aussi professeur et titulaire de la chaire des Black Studies à la California State University, Long Beach, décide de créer la Kwanzaa en s’inspirant de traditions africaines.

Le mot Kwanzaa vient de la phrase « matunda ya kwanza » qui signifie « premiers fruits » en Swahili. Les célébrations des premiers fruits remontent aussi loin qu’à l’ancienne Égypte. Les tribus africaines qui vivaient d’agriculture se rassemblaient pour célébrer les récoltes des fruits et légumes. Aujourd’hui, c’est le sens de fête ainsi que le sentiment d’appartenance à la communauté que Malauna Karenga veut véhiculer à travers la Kwanzaa.

La Kwanzaa se base sur le Nguzo Saba, ce qui veut dire les sept principes en Swahili. Ces principes représentent les idéaux auxquels les Noirs doivent aspirer dans leur vie, peu importe leur religion, leur classe sociale ou leur lieu de résidence. Cette fête est en quelque sorte une façon de se rappeler d’où l’on vient, pour savoir où l’on va. « La Kwanzaa est clairement une fête africaine pour les gens de descendance africaine, explique Dr Karenga sur son site officiel, mais cela ne veut pas dire que d’autres ne peuvent pas y prendre part ». Selon ce dernier, l’essentiel est de célébrer la Kwanzaa dans le respect et ce, sans en modifier les aspects. Ma’at Nebt-Het célèbre la Kwanzaa chaque année. « C’est la façon que j’ai trouvée pour me rapprocher de mes ancêtres et de mes origines africaines. » Chaque journée de célébration représente un des principes élaborés par le Dr Karenga.

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ENCADRÉ

Unité (Umoja) : Aspirer à établir et maintenir l’harmonie dans la famille, la communauté et la nation.

Autodétermination (Kujichagulia) : Se définir soi-même.

Travail collectif et responsabilités (Ujima) : Aider à bâtir la communauté et la garder unie, se soucier des membres de la communauté en trouvant des solutions aux problèmes qui les touchent.

Coopératives Économiques (Ujamaa) : Bâtir et diriger nos propres entreprises et en faire profiter la communauté.

But (Nia) : Que notre but commun soit de bâtir et développer la communauté afin que chacun puisse s’initier aux traditions culturelles noires.

Créativité (Kuumba) : Selon les moyens que l’on choisit, faire ce qui est en son pouvoir pour contribuer à la communauté.

Foi (Imani) : Croire de tout son cœur en la communauté et le bien fondé de la cause des Noirs.

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Selon Dr Karenga, les sept principes rejoignent les valeurs africaines en général, valeurs qui mettent l’emphase sur la famille, la communauté et la culture. Chaque jour de célébration est une occasion de discuter des principes et de partager en famille. On peut célébrer de toutes sortes de façons, par la danse, la musique, la poésie, les contes et les repas.

Il existe aussi sept symboles qui se rattachent aux célébrations quotidiennes de la Kwanzaa : les fruits, les noix, les légumes (Mazao), le napperon en paille ou en tissu traditionnel africain (Mkeka), l’épis de maïs (Vibunzi), les sept chandelles (Mishumaa Saba), le chandelier (Kinara), la tasse de l’unité (Kikombe Cha Umoja), et les cadeaux (Zawadi). Ces symboles représentent le travail, l’histoire, la fertilité, les sept principes, les ancêtres, l’unité familiale ainsi que l’épanouissement de chacun des membres de la famille. Les couleurs rattachées à la Kwanzaa sont le noir, le rouge et le vert, couleurs qui représentent respectivement la couleur de la peau, le sang versé par les ancêtres, le continent africain et l’espoir.

Même si la Kwanzaa gagne en popularité, tous ne se sentent pas interpellés par cette fête. Gerald Early, directeur des études africaines et afro-américaines à la Washington University à St-Louis, est un de ceux-là. Selon lui, la Kwanzaa idéalise l’histoire africaine et banalise l’héritage de cette culture. Benette Simon est une catholique pratiquante retraitée et elle ne voit pas pourquoi le fait d’être noire signifie qu’elle aurait dû célébrer cette fête en décembre dernier. « La Kwanzaa reste une fête païenne et moi je crois en Dieu. De toute façon, mes valeurs chrétiennes me suffisent. »

http://www.concordiafrancais.org/janvier2005/jan05...

Non je ne connais pas mais ça l'air intéressant...

jamais entendu parlé !

Moi , je connais Kwanza , j'ai même sa photo ! C'est le premier bébé gorille né en captivité , il y à 2ans , sur le sol français , dans un zoo des Charente-Poitou ! Cocorico !