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Selon vous, qui détient le pouvoir ?

- Les finançiers et les grands patrons ?

- Les politiques ?

- Vous qui bossez pour les catégories ci-dessus ?

13 Answers

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  • 1 decade ago
    Favorite Answer

    le pouvoir est hélas dans les mains des financiers

    il se sont arrangés pour tenir les hommes politiques qui peuvent invertir mais eux restent en place

  • 1 decade ago

    Le Tout Puissant

  • ?
    Lv 4
    1 decade ago

    Les financiers et ce depuis toujours : l'argent est le nerf de la guerre . Les politiques sont là pour donner l'illusion aux peuples qu'ils sont souverains

  • Décentralisation : Les nouveaux féodaux

    Entretien avec Roland Hureaux, propos recueillis par B. La Richardais

    Il n'y a plus de débat sur la décentralisation mais seulement une pensée correcte qui rassemble les milieux dirigeants dans la répudiation du «jacobinisme» et pour la promotion d'une gestion de «proximité». Ce discours officiel est contesté par Roland Hureaux, qui porte sur l'organisation administrative de la nation un jugement procédant de trois points de vue : celui d'un professeur de droit publie, d'un élu local et d'un haut fonctionnaire qui a servi l'État dans le corps préfectoral. L'Etat jacobin serait-il un mythe qui masquerait la puissance croissante de féodaux jouissant de privilèges éhontés ?

    B. La Richardais : Selon vous les Français sont aujourd'hui hostiles à la décentralisation. Pourquoi?

    Roland Hureaux : Alors qu'on annonce des baisses d'impôts, de très nombreux Français vivant en province subissent le poids croissant de la fiscalité locale. Je pense surtout à ceux qui ont épargné toute leur vie pour acheter une petite maison et qui vivent avec une très modeste retraite: pour eux, la taxe d'habitation et la taxe foncière peuvent représenter jusqu'à deux mois de revenus ! Or je ne vois pas comment on peut aller vers davantage de décentralisation sans alourdir encore la charge fiscale globale.

    Depuis 1981, nous constatons que les collectivités locales alourdissent la charge fiscale, alors que la moitié de leurs dépenses sont prises en charge par l'État ! Par rapport au PIB, le poids des dépenses des collectivités locales est passé de 7,6 à 10 % ; il est donc logique que l'attribution de pouvoirs supplémentaires aux collectivités locales se traduise par de nouvelles augmentations d'impôts.

    B. La Richardais : Vous dites que la France est l'un des pays les plus décentralisés d'Europe, ce qui surprend...

    Roland Hureaux : Les spécialistes de ce type de comparaison sont très rares et ce qu'on dit habituellement du fédéralisme américain ou de la République fédérale allemande est très éloigné de la réalité. La France est, quant à elle, déjà allée très loin sur la voie de la décentralisation :

    - en France, les dépenses des collectivités locales représentent un tiers des dépenses publiques (hors Sécurité sociale), soit un poids équivalent à celui des Etats et des autres collectivités aux Etats-Unis ;

    - surtout, les collectivités locales ont chez nous la responsabilité de près de 80 % des investissements civils (donc hors dépenses militaires, ce qui est évident, et hors dépenses de fonctionnement, c'est-à-dire le paiement des grands corps de fonctionnaires à l'exception des pompiers) ; cela confère aux élus locaux et régionaux le vrai pouvoir ; à quoi sert aux collectivités anglaises ou allemandes de rémunérer enseignants et policiers si elles ne décident ni de leurs effectifs ni du montant de leurs émoluments ?

    - les collectivités fiscales françaises ont plus que toutes autres en Europe le droit de s'autofinancer et de lever plus ou moins d'impôts ; même en Allemagne, les länder sont contraints par un système national de répartition des ressources et, en Angleterre les pouvoirs locaux n'ont plus guère le droit d'augmenter les impôts.

    B. La Richardais : Vous dénoncez le système du cumul des mandats...

    Roland Hureaux : Je ne le dénonce pas ; je souligne en quoi il rend le système français incomparable. Le cumul est aujourd'hui limité à deux mandats, ce qui fait tout de même beaucoup quand on est député et maire d'une métropole régionale. En France, presque toutes les carrières nationales se font aujourd'hui en liaison avec une carrière locale. En Angleterre, un membre du Parlement n'a pas de mandat local - ce n'est pas interdit mais cela ne se fait pas. En Allemagne on peut alterner une présidence de Land et une fonction nationale mais on n'assume pas les deux en même temps.

    En France, le cumul des mandat est récent (Édouard Herriot, maire de Lyon, est un cas relativement isolé sous la IIIe République). Il s'est développé sous les IVe et Ve République. Quand le préfet de la Gironde a en face de lui un Premier ministre en exercice qui est en même temps maire de Bordeaux, il est évident que les notions livresques de droit administratif sur la prééminence du représentant de l'État se trouvent relativisées. Qu'ils soient de droite ou de gauche, les grands féodaux exercent un pouvoir qui est d'autant plus fort qu'il s'appuie sur des budgets locaux en constante augmentation.

    Il en résulte des menaces sérieuses sur la démocratie : le maire qui décide de ses investissements, qui choisit les chefs d'entreprise qui réaliseront les travaux (les règles concernant les marchés publics ne sont pas bien redoutables) et qui passe de petites commandes à de nombreux commerçants de sa ville, exerce une contrainte politique silencieuse mais efficace. N'oublions pas non plus que le personnel municipal, dont en dépit des textes, le recrutement est souvent discrétionnaire, peut représenter dans certains cas 15 % de l'emploi. Les emplois-jeunes bien choisis, dans des familles nombreuses qui représentent pas mal de voix, ont ainsi permis de s'assurer la fidélité d'une clientèle. Dans une ville petite ou moyenne, un maire a tellement de moyens de pression et d'intimidation qu'il faut beaucoup de courage pour s'opposer à lui.

    B. La Richardais : Vous avez évoqué le cas du maire de Bordeaux qui est en même temps président de l’UMP…

    Roland Hureaux: Oui, ce cas souligne une évolution dont je ne parle pas dans mon livre mais qui est nouvelle: la prise de pouvoir des grands élus locaux au sein des partis politiques, une évolution assez typique du système chiraquien. Voyez l'UMP : le président est Alain Juppé, le vice-président, Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, le secrétaire général : Philippe Douste-Blazy, maire de Toulouse. Le maire d'une ville importante est de fait le patron dans la région de la formation politique à laquelle il appartient. Comme il y a peu de chances qu'il cherche à promouvoir des jeunes susceptibles de lui faire ombrage, le système est complètement verrouillé. Ne nous étonnons pas du tarissement du vivier du personnel politique.

    B. La Richardais : Pourquoi dites-vous que l'État jacobin est un mythe ?

    Roland Hureaux: Des mises au point historiques s'imposent : la Constituante a créé les départements mais il s'agissait d'organiser des relais locaux du pouvoir exécutif et non pas des pouvoirs décentralisé comme nous l'entendons aujourd'hui. L'opposition entre Montagnards et Girondins (tous deux issus du Club des Jacobins !) ne portait pas sur l'organisation territoriale : face à une situation de crise, les uns étaient les faucons, les autres les colombes. C'est en fait Bonaparte qui a créé l'État moderne centralisé, tout en commençant aussi à reconstituer des corps intermédiaires : les Chambres de commerce, l'Église concordataire, l'Université, la noblesse d'Empire, le Consistoire israélite. Ceci pour le XIXe siècle. Au siècle dernier, nous avons connu le mouvement de large décentralisation que j'ai évoqué. La loi Defferre, simple dans son principe, compliquée dans son application, n'a fait que donner un habillage juridique à une évolution de longue durée.

    B. La Richardais : Cette évolution s’inscrit-elle dans un mouvement historique qui nous conduirait au fédéralisme européen ?

    Roland Hureaux : Les « souverainistes » dénoncent le fédéralisme européen sans voir que ce mot a aujourd'hui une connotation positive. Le général de Gaulle, qui n'était pourtant pas le meilleur communiquant de Poitou-Charente, s'en prenait à l'Europe « supranationale »...

    De fait, la construction européenne n'est pas fédéraliste. Dans un régime fédéral, le pouvoir central n'entretient pas de relations directes avec les autorités les plus décentralisées : en Allemagne, la tutelle des collectivités locales est exercée par les Länder, en Suisse, la tutelle de la commune est exercée par le canton. La France n'est pas organisée sur le mode fédéral et c'est l'État, non la région, qui exerce un pouvoir de tutelle sur les départements et les communes. A cet égard, curieusement l'Europe suit le modèle français. Dans l'Union européenne, la Commission de Bruxelles entretient des relations directes avec les régions et tente de développer, pardessus les Etats, des régions transfrontières - par exemple la « grande région » dont vous avez parlé dans ces mêmes colonnes - mais ce n'est pas du fédéralisme. La législation européenne crée un centralisme normatif qui mine d'ailleurs le fédéralisme allemand : les normes sur la fabrication de la bière qui étaient auparavant édictées par les Länder sont maintenant définies par Bruxelles : c'est la Commission qui exerce les attributions économiques et sociales naguère dévolues aux Länder.

    B. La Richardais : Quels sont les critères qui permettent d'établir qu'un pays est centralisé ou décentralisé ?

    Roland Hureaux : Je propose trois critères :

    1) Qui fait les lois et les règlements ? En France, c'est l’État qui a gardé le rôle normatif. En Allemagne, l'État a reconquis l'essentiel du pouvoir normatif dévolu aux Länder après la guerre. Mais il y a dans tous les pays une centralisation croissante qui est opérée au niveau européen, y compris en matière pénale.

    2) Qui exécute les lois et les règlements ? En France, comme aux États-Unis, l'Etat a sa propre chaîne d'exécution. En Allemagne, il se repose sue les Länder. Comme en Europe: Bruxelles s'appuie sur les administrations nationales, lesquelles sont généralement (du moins en France) très disciplinées.

    3) Qui détient le pouvoir en matière financière ? On l'a dit plus haut, le partage des ressources varie d'un pays à l'autre.

    Tout cela se complique lorsqu'on entre dans les détails et donne à l'Union européenne une étrange configuration : centralisée sur le plan législatif, décentralisée sur le plan de l'exécutif et, au moins en partie, financier.

    B. La Richardais : Vous affirmez qu'il existe, quant au mode d'administration territoriale, deux Europe ?

    Roland Hureaux : Il y a en effet deux Europe sur le plan de la géographie humaine et industrielle - ce que l'on voit fort bien grâce aux photos prises la nuit par satellite : de la mer du Nord à l'Italie, la « banane bleue » à forte densité industrielle et humaine ; de part et d'autre de cet axe, des régions moins peuplées mais dotées de grandes et brillantes capitales (Londres, Paris, Madrid, Berlin, Vienne). Cette dualité se traduit dans la géographie politique : l'axe central a, depuis l'époque médiévale, une forte tradition de libertés municipales avec de grandes villes bourgeoises comme Amsterdam, Cologne, Milan mais sans centralité politique. Les capitales des États unitaires (France, Angleterre, Espagne, Prusse) sont toutes à l'extérieur de la zone médiane. Les tentatives historiques d'établir un centre politique européen dans l'axe médian comme Aix-la-Chapelle au temps de Charlemagne, ont tourné court. Les États nationaux se sont constitués contre cette logique impériale. Bruxelles tente de rétablir une centralité sur la zone médiane. Il est hasardeux de penser que les États puissent l'accepter durablement, ni devenir eux-mêmes, contre leurs traditions, des États fédéraux.

    Pour une majorité de Français, c’est l’argent qui détient le pouvoir

    SOIXANTE-QUATRE POUR CENT des Français estiment que ce sont les marchés financiers qui ont le plus de pouvoir en France. Interrogés pour l’hebdomadaire « la Vie » par l’institut de sondage CSA, ils sont une large majorité à penser que le vrai pouvoir est aujourd’hui du côté des forces de l’argent. Ils placent en deuxième position les élus et les hommes politiques (52%) devant les médias (50%), les hauts fonctionnaires (41%), les institutions européennes (36%), les chefs d’entreprise (35%), suivis des syndicats (25%) et des intellectuels et scientifiques (16%).

    Une question similaire est aussi posée aux personnes interrogées. « Qui selon vous a le plus d’influence sur les décisions des hommes politiques ? » 61% placent encore très largement en tête les marchés financiers. Loin devant les hauts fonctionnaires (30%), les chefs d’entreprise (19%) et les citoyens (10%). Cette enquête traduit bien la perception qu’ont aujourd’hui les Français d’une politique gouvernementale avant tout conduite dans l’intérêt des marchés financiers.

    Source(s): suivant des recherches et mon opinion personnel
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  • Anonymous
    1 decade ago

    le grinch

  • 1 decade ago

    FMI OMC FONDS DE PENSIONS etcc

  • 1 decade ago

    Les chats!

  • Anonymous
    1 decade ago

    Les trois premières catégories et le reste n'est que de l'esc-lavage moderne!

  • 1 decade ago

    le peuple, helas endormi.Les financiers , les politiques jouent avec la peur des gens, du peuple.tous ensemble je dis bien tous ensemble'( le peuple)le pouvoir nous appartient.sans nos mains ,bras et jambes ,leur pognon ne sert à rien.PUISSONS NOUS avoir le courage de dire stop? THAT IS THE QUESTION,?

  • Anonymous
    1 decade ago

    les financiers politiques

    Source(s): expérience personnelle
  • 1 decade ago

    Les financiers et les grands patrons.

    Les politichiens ne sont que leurs serviteurs. Bush, par exemple, a coulé toutes les compagnies qu'il a dirigé donc on l'a mis à la Maison Blanche.

    Si tu comprends l'anglais, il y a un film, Zeitgeist ( http://www.moviesfoundonline.com/zeitgeist.php ) qui explique très bien comment fonctionnent les banques centrales et leur rôle dans nos sociétés.

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