Y aurait-il des gens ici qui ont souffert à l'école quand ils étaient enfants pas comme les autres ?

On m'a pourri mes années de collège et de lycée quand je me suis retrouvé dans le public.

Au collège c'était gueuler pendant les cours:

tu veux pas me sucer après les cours?

Tu aimerais que l'on t'encules a la sortie des cours?

Au lycée, ça a été mieux encore:

-la classe prenait le pari qu'un hétéro de la classe arriverait a me coincer a l'entrée d'un cours et m'embrasser devant la prof

-une salope qui m'avait glissé une main entre les cuisses en me disant qu'elle allait vérifier si j'étais un vrai mec, elle a gagné que je lui ai pris la main et écrasé dans la mienne.

-me traquer dans le lycée avec un appareil photo, j'ai terminé sous Paris Hilton nue sur le blog d'un dégénéré qui était dans la classe, avec un flot d'insultes en commentaires. j'ai fait fermer le blog.

-on m'appelait "Dior J'adore" parce que il parait que je marche comme les mannequins sur les podiums.

-passer leur temps a faire des commentaires sur tout et n'importe quoi du moment que ça me concernait et me suggérer que j'étais un nul, bon a rien, inutile et j'en passe.

-me balancer des papiers, m'envoyer un petit mot ,qui contenait l'invitation par un hétéro a sortir avec moi avec toute la classe qui attendais ma réponse pour se foutre de ma gueule. dommage pour eux quand ils avaient préparé leur coup je les avait entendu, et j'ai réduit en miettes le mot sans le lire

-m'envoyer une bavarde a coté pour me faire raconter ma vie et après ils passaient leur temps a commenter.... les salades que je racontais a cette cruche.

-un jour j'étais un sale con de pédé, le lendemain un gros connard d'homophobe et ainsi de suite

Un jour ou en "Education Civique"(belle connerie ça encore), je me suis retrouvé en binome a animer un débat dont je n'avais pas choisi le sujet, les homos sont ils désavantagés par rapports aux hétéros dans la société, et la dans la classe tout ce ramassi de crevures disait que c'était pas bien d'être homophobe, que ils avaient tous des ami gay et qu'ils faisaient aucune différence.

Alors moi je sais pas, peut etre que pour qu'ils m'acceptent j'aurai du m'habiller en rose fluo et être une vraie folle.

Résultat, à ce moment la je refusais moi même le fait que j'étais homo,

j'avais l'impression que si j'acceptais cela c'était comme accepter la victoire de ces déchets qui s'en sont pris à moi.

J'en suis arrivé a des envies de suicide ou bien de me détruire physiquement, car j'avais vraiment l'impression d'être ici pour me faire pourrir la vie.

Heureusement j'ai rencontré un hétéro qui est devenu mon meilleur ami, qui m'a apporté tellement de gentillesse et d'attention et pour qui j'ai tellement d'estime et d'admiration que j'ai réussi a me dire qu'il y a des gens biens sur cette planète et que la vie valait le coup d'être vécue.

Quand j'étais en cours ma seule envie était de vite rentrer chez moi pour pouvoir parler avec cet ami sur MSN, quitter les minables pour passer du temps avec quelqu'un de fabuleux.

Maintenant je vais bien, et n'ai qu'une envie c'est de vivre heureux en couple avec quelqu'un et que cet ami soit à mes cotés tout au long de ma vie car il est mon ange gardien.

Bref, ce lycée est un tellement bon souvenir que rien que de passer devant me fait me sentir mal, je me suis promis que si un jour j'en ai les moyens, je ferais raser ce lycée et le transformer en un truc plus utile du genre parc public, parking payant.

Vu que je ne pardonne jamais les vacheries que l'on me fait , si certains dans leur vie on le malheur de croiser mon chemin, ou bien de vouloir faire carrière dans un milieu ou j'ai de l'influence, je prendrais le plus grand des plaisirs a leur faire perdre du temps et m'arranger pour que leur carrière soit minable.

Peau de vache je n'étais pas, peau de vache ils m'ont fait devenir.

non pas vraiment...g refoulé tellement loin le fait d'aimer les filles que il y a toute une période où je l'ai oublié.

Et au lycée j'y avais rencontré un mec qui m'a rendu heureuse pendant 2 ans même si je n'en étais pas réellement amoureuse

Non petit j'aimais les filles, donc pas eu de problème, c'est plutôt au lycée que ca a commencé a me travailler.

mais encore une fois pas de probleme, j'avais mon petit copain avec qui je passais de bon apres midi ...

Souffert oui mais pas à cause des insultes de mes camarades, ça ça fait mal au début et après on s'y habitue et tu fais le clown dans la classe pour qu'ils t'aiment un peu. J'ai plus souffert dans mon enfance à cause des brimades de mon frère, ça reste le pire de mes tortionnaires, parce que lui pour le coup était vraiment méchant et parce qu'il allait vraiment très loin dans ses insultes.

Aujourd'hui ça ne me touche plus, mais qd j'y pense ça me fait qd même un peu mal, pas facile d'entendre tous les jours qd tu es gamine que son frère se considère comme fils unique, que pour lui il n'a pas de soeur et que tu aurais mieux fait de ne pas naître!

oui moi ossi gai soufaire enfant a l ecole car je nai pa parent maltraitence mes camarades me batai bisoutage et + encor la peur cai instaler en moi actuellement je ne peu rien faire jai toujoure peure je ne peu pa sortir comme tou le monde de crinte detre agresser je sui donc en invaliditer et jevisage den finire cai pa une vie ces tro dur de ne pouvoire etre comme tou le monde

@S Ta réponse si vraie, sans détour, m'a beaucoup plus...L'école est le creuset de toutes les lourdeurs, de toutes les intolérances, elle est à l'image de notre société et cela est parfois effarant....

Si ma scolarité fut difficile, je dirais oui car j'ai refusé de rentrer dans les rangs, de devenir un mouton parmi ce troupeau ou il faut se conformer aux codes du plus grand nombre pour se faire intégrer............Croyez moi je n'ai accepté aucun compromis et je me suis mis dans une autre dimension et passé ce purgatoire, je lui ais tourné le dos, ainsi qu'à tous ce éléves, ces profs, qui ne pouvaient me comprendre (je ne parle pas de ma sexualité, je parle de ce que je suis au plus profond, ma façon de voir la vie et les autres....).

Je suis libre et je regarde encore le troupeau, mais la distance est prise, j'arrive à faire un bout de chemin avec, j'ai développé de la compassion et ma révolte est teintée de compassion........slt yin

Les enfants ne sont pas des tendres entre eux.. si tu ne entres pas dans le moule tu t'en prends plein la gueule. ça a été difficile pour moi mais je ne me plains pas ça a été pire pour d'autres...

Je n'etais pas comme les autres petits enfants qui revent un jour d'etre pilote de course ou cosmonaute. Je revais d'etre:

Derek Zoolander...

heu... il est où le divan docteur ?