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que savez-vous d'Abou Jihad,?
cette question en raison d'un triste anniversaire...
merci par avance.
@ Erostrate : non, ton texte ne sera jamais assez long tant il est parfait. Effectivement, prendre un article publié dans "la revue... palestinienne" est en soi un gage de culture, d'engagement et de lutte sur des bases saines. Merci beaucoup à toi
@ Foughali : merci à toi également pour ta réponse. Oui, l'ennemi a tué Abou Jihad. Mais lorsque le drapeau de Palestine flottera sur le dôme d'Al Aqsa (comme aimait à le dire Arafat) ce jour-là Abou Jihad sera vengé puisque sa lutte sera victorieuse, ya rab
6 Answers
- Anonymous1 decade agoFavorite Answer
La réponse sera un peu longue, mais j'espère toutefois qu'une fois de plus elle ouvrira les yeux des plus jeunes, en les informant sur notre combat pour aider le Peuple de Palestine qui est victime d'une grave épuration ethnique.
Ce texte a été publié en 1988 dans la « Revue d’Etudes Palestinienne » en hommage à Khalil Al-Wazir, alias Abou Jihad, l’un des fondateurs avec Yasser Arafat du Fatah, et qui venait d’être assassiné le 16 avril 1988 par un commando israélien devant sa famille en Tunisie.
« Je ne peux oublier... »
« Je me souviens comme si c’était hier du jour où les forces sionistes ont attaqué Jaffa. Les Arabes de cette ville envoyèrent quelques voitures et des camions chez nous à Ramleh. « De l’aide pour Jaffa !, De l’aide pour Jaffa ! », criaient-ils. Je vois encore les hommes et les femmes de Ramleh montant dans les voitures et les camions. L’un d’eux avait un très vieux revolver, quelques couteaux et des gourdins. Nous nous portions ainsi secours les uns aux autres. Nous savions que les juifs attaqueraient Ramleh et Lodd s’ils arrivaient à prendre Jaffa. C’est exactement ce qui arriva. Une nuit, ils encerclèrent Ramleh et Lodd et ils y parvinrent aisément parce que les soldats jordaniens s’étaient retirés sans combattre. Nous étions encerclés et seuls.
Abou JihadNos gens ne pouvaient se battre - avec quoi l’auraient-ils fait, nous n’avions pas d’armes. Le maire et une délégation municipale se rendirent auprès des commandants juifs. Le maire leur dit : « D’accord, vous pouvez entrer dans la ville, mais vous ne devez ni faire du mal aux gens ni prendre des prisonniers ; et vous devez permettre aux gens de rester dans leurs maisons et d’y vivre normalement ». Les juifs lui répondirent « non ». Ils voulaient que nous quittions nos maisons, que nous abandonnions notre ville.
Après notre décision de ne pas bouger, Ramleh et Lodd furent soumis au tir de l’artillerie. Je ne peux oublier ce qui alors se passa. Le toit de notre maison fut touché. Nous étions au rez-de-chaussée. Puis un autre obus tomba dans la rue, et notre porte vola en éclats. Les obus tombaient partout sur la ville, et le maire demanda à la population d’aller se mettre à l’abri dans les mosquées et les églises. Nous vivions dans la partie chrétienne de Ramleh et nous nous hâtâmes vers l’église des catholiques. C’est à ce moment que certains de nos voisins furent tués par les obus.
Nous vécûmes deux jours dans l’église avant que les juifs n’entrent dans la ville. Hommes, femmes et enfants, nous dormions collés les uns aux autres. On ne pouvait pas poser le pied entre les corps tant ils étaient serrés. Quand les juifs entrèrent dans la ville, je montai au cinquième étage. A travers les volets, je les vis de mes yeux abattre des femmes et des enfants qui étaient encore dans la rue. Je ne peux l’oublier. Puis je regardai les soldats juifs entrant dans nos maisons, défonçant ou cassant les portes et faisant feu à l’intérieur. Parfois, ils en faisaient sortir des gens qu’ils abattaient dans la rue.
Dans l’église les gens pleuraient. Certains criaient « Deir Yassine, Deir Yassine ». Nous étions convaincus que nous allions être à notre tour massacrés. Le prêtre confectionna un drapeau blanc et quand les soldats juifs se dirigèrent vers l’église, il sortit à leur rencontre. Puis il y revint avec eux. Ils nous dirent : « Les mains en l’air ». Tout le monde s’exécuta. Alors ils commencèrent à nous trier. Ils nous dirent qu’ils voulaient tous les jeunes et les hommes âgés de quatorze à quarante cinq ans. Puis ils les emmenèrent vers les prisons et les camps de détention. Seuls demeuraient les enfants, les femmes et les vieux.
Le lendemain, les juifs nous autorisèrent à regagner nos maisons, et je n’oublierai jamais ce qui arriva alors. Durant la nuit, les soldats juifs firent plus de dix fois irruption dans notre maison. Ils forçaient leur chemin et mettaient tout sens dessus dessous. Ils disaient qu’ils cherchaient des armes. En réalité, ils visaient - c’était partie de leur politique - à nous donner un sentiment permanent de panique et d’insécurité. C’était leur tactique pour nous faire fuir nos maisons et notre patrie. Ma grand-mère était à l’époque très vieille et très malade. A chaque fois que les juifs débouchaient dans notre maison, ils tiraient brutalement les couvertures de son lit. Quand ils réalisèrent néanmoins que malgré tout nous n’avions pas l’intention de bouger, ils devinrent de plus en plus agressifs.
Deux jours plus tard, ils firent une annonce par haut-parleurs. Ils nous ordonnèrent de quitter nos maisons et de nous rassembler en certains points de la route. Ils dirent qu’ils préparaient des autobus pour nous emmener à Ramallah. Nous passâmes ainsi trois jours au bord du chemin. La nuit, ils tiraient au-dessus de nos têtes. Le deuxième jour, comme les autobus n’arrivaient pas, ils donnèrent l’ordre aux vieux de marcher vers Ramallah. Je restai seul avec trois de mes frères - l’un d’eux était enc
- Anonymous1 decade ago
UNE AUTRE VICTIME DES SANGUINAIRES SIONISTES.
UN GRAND HOMME QUI A SACRIFIE SA PROPRE VIE POUR QUE LES AUTRES DE SES COMPATRIOTES PUISSENT UN JOUR CONNAÎTRE ENFIN LA LIBERTE ET VIVRE EN PAIX A L'INSTAR DES AUTRES PEUPLES DE CE MONDE.
QUE SON AME REPOSE EN PAIX.
- Anonymous1 decade ago
10 points gagnes
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- MACALv 61 decade ago
Le site Rewards for Justice du Département d'Etat américain le décrit comme "le propagandiste" de la nébuleuse terroriste Al-Qaida. Le gouvernement américain offrait un million de dollars pour sa capture.
Source(s): wikipédia - Anonymous1 decade ago
Son vrai nom est Mohammad Khalil Hasan al Hakaymah
Dans les années 1980, il rejoint la résistance afghane pour combattre les soviétiques. Il vivait au Pakistan depuis 2005.
Il se trouvait à la tête du groupe extrémiste Al Jamaa Al Islamiya, rallié au réseau d'Oussama Ben Laden depuis 2006
Source(s): Aiicha