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ça y est, la nature joue conter nous avec nos propres armes?

Une étude américaine a mis en évidence la dissémination des gènes modifiés par l'homme dans la nature dans le colza. Une plante parfaite pour ça: graines innombrables, minuscules, très légères, pollinisateurs au taquet pour se servir en pollen dans ces grands champs de fleurs jaunes... Et la plante est déjà un croisement naturel de plusieurs espèces de choux sauvages, ce qui prouve sa capacité de métissage.

Et les scientifiques ont montré que la plante avait combiné plusieurs armes qu'on lui a fournit: ils ont trouvé des plantes qui portaient 2 gènes de résistances à 2 herbicides non sélectifs... Et une telle plante n'a jamais été créée. Le fruit des croisements a donné à cette "herbe folle" un père résistant au glyphosate, et une mère résistante au glyphosinate... Que pensez-vous de ce rejeton Frankenstein?

Faut-il s'en inquiéter (contamination proche de tous les coins d'herbe disponibles, sans pouvoir s'en débarrasser avec du simple roundup)?

Faut-il s'en réjouir (là où les produits chimiques sont impuissants, il ne reste plus que l'agriculture biologique qui ait les réponses)?

"ne blâme pas ton dieu d'avoir créé le tigre, remercie-le plutôt de ne pas lui avoir donné des ailes" dit le proverbe: Avons-nous "donné des ailes au tigre"?

http://www.actu-environnement.com/ae/news/ogm-cont...

5 Answers

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  • Anonymous
    1 decade ago
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    La nature n'a pas de volonté propre. Elle n'est ni vindicative ni permissive. Si nous jouons les apprentis sorciers, il n'y a que nous à blâmer.

    La condamnation des générations qui nous ont précédées ne donne rien non plus. La prise de conscience de ce que nous pouvons provoquer comme catastrophes viens de leur essaies, manquer ou réussit.

    Maintenant. Que faisons-nous face à ce constat. On peu retourner à la charrette à boeuf...ou voir si il est possible de conservé une vie confortable sans nous auto détruire.

    Je cultive mon jardin sans aucune aide autre que le composte que je produis moi même. Par contre le choix de mon alimentation serait bien limité si je ne me nourrissais que de ce que j'y produis.

    Trouver un moyen écologiquement acceptable de transporter les denrées, les gens et les bêtes sont des choix que nous aurions pu prendre il y a plusieurs années.

    Trouver une façon de produire des races de plantes nutritives sur place, sans avoir à les transporter est une autre avenue. Mais pour cela il faut, soit trouver des croisements qui sont très résistants ou alors donner dans l’ogm. Le problème reste complet.

    On peut blâmer l'humain et dire que nous sommes le cancer de notre planète. Mais que faut-il faire ? Nous éradiquer nous même en tant que fléau ? C'est exactement ce qui nous fait peur, l'éradication de l'humain.

    Pour ma part, c'est l'abus de désir qui est la cause de notre malheur. Cette abus est viens que nous ne savons pas faire la différence entre ce dont nous avons besoin et ce qui nous fait saliver de désir. Nous sommes "gonflable" plus nous en avons, plus nous en voulons. Et tant pis si pour cela le reste de la planète y passe. Après moi le déluge. " I want hit and I want it Now " est la grande phrase qui tue que toute les radios et les émissions de TÉLÉ ne cesse de nous marteler dans les musiques modernes.

    Tout les solutions sont bonnes mais appliquer ailleurs que chez nous. Le problème est global et les solutions ne peuvent qu’être globales.

    Maintenant, quel langage nous permettra d’en discuter avec calme et sagesse afin de coordonner nos actions mondiales nécessaire à ces solutions ? Le chemin est long, et, malheureusement, nous n’avons pas beaucoup de temps pour le parcourir.

    Source(s): Il doit y avoir quelque chose à voir avec le livre "L'écotopie" que j'ai lue il y a quarante quelques années. Ou avec le cours d'écologie de l'environnement que j'ai eu durant rois mois en post secondaire.
  • 1 decade ago

    Et ça, c'est ce que nous savons. Je me demande combien de combinaisons sont en train de s'opérer en ce moment pour donner d'autres plantes mutantes.

    La planète nous survivra, sous une forme nouvelle inconnue de nous, nous sommes une espèce en voie d'auto-destruction.

    Je refuse personnellement la responsabilité de cette catastrophe, je ne m'appelle pas Monsanto et je ne suis ni une multinationale pétrolière ni un financier international. Est-ce vraiment consolant de savoir qu'ils mourront aussi ?

  • Segel
    Lv 7
    1 decade ago

    C'était prévisible.

    Un champ n'est pas une paillasse de laboratoire.

    Quand on entend parler les chercheurs de l'INRA, ils donnent l'impression de tout maîtriser. La vérité c'est qu'ils ne maîtrisent rien.

    Ils considèrent la plante comme un être vivant isolé.

    C'est totalement débile :

    Il y'a plus de 5000 espèces vivantes dans le sol.

    On n'en connait même pas une centaine.

    Dans ses conférences, Christian Vélot lui-même évoque un problème qui ne se limite pas aux OGMs, qu'il nomme "dévoiement technoscientiste".

    Source(s): Les insectes deviennent résistants aux insecticides. Les bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques. Le cancer devient résistant à la chimiothérapie. Etc, etc ... Il existe d'autres moyens que la chimie de synthèse. Jouer sur les équilibres naturels. Et CA ça serait la vraie science, digne du XXIè siècle. Non une agrochimie passéiste.
  • 1 decade ago

    il est normal que la nature gagne sur l'animal qu'est l'humain,nous sommes le cancer de la terre

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  • Opium
    Lv 6
    1 decade ago

    Que nous ayons fourni aux plantes des "armes" pour s'adapter ( ou des ailes au tigre ) ? quelle prétention !! la vitesse à laquelle elles s'adaptent montre bien à quel point nous sommes loin de les égaler en capacités de survie

    On ferait bien d'arrêter de la ramener en espérant vainement tout contrôler, ce qui se retourne systématiquement contre nous mais que l'on refuse obstinément d'admettre

    Quand je pense qu'on se place au sommet de l'échelle de l'évolution ! c'est à se tordre de rire

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