Pour ou contre la chasse?

Contre la chasse telle qu'elle est le plus souvent pratiquée en France, trop d'aberrations :

- une partie du "gibier" est en fait issue d'animaux élevés par les chasseurs eux-même, ça n'a aucun autre sens que celui d'une pratique de loisirs sportifs

- la notion de nuisible est appliquée sur des espèces (renard, blaireau, fouine...) qui n'ont absolument rien de nuisible vu notre mode de vie actuel (elles pouvaient éventuellement avoir un impact négatif prononcé il y a 50 ans, mais plus aujourd'hui)

- le prétexte d' "obligation de contrôle de la prolifération" de certaines espèces, tel le sanglier, s'accompagne d'une volonté farouche et violente d'empêcher le retour des grands prédateurs, qui sont pourtant parfaitement bien placés pour remplir cette tâche de contrôle des proies

- les tentatives constantes d'avancer encore et encore les dates d'ouverture de chasse, au mépris total du cycle de vie des proies et des lois européennes...

Et j'ajouterai cette fâcheuse tendance de beaucoup de chasseurs à se croire tout permis en forêt, comme si, une fois la chasse ouverte, elle leur appartenait dans sa totalité.

J'ai mille et une raisons d'être contre la chasse telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui, et pourtant je continue à penser que la chasse peut parfaitement s'accorder avec l'écologie. J'ai eu la chance de rencontrer un jeune chasseur, complètement opposé à la notion de nuisible et amoureux des grands prédateurs qu'il considérait plus comme ses égaux que comme des concurents. Une parfaite connaissance de la nature et un grand respect peut aboutir à une chasse "propre", où le chasseur en consommant les proies chassées participe d'autant moins à la production industrielle qu'on connait, sans forcément prétendre être indispensable à l'équilibre de la nature, mais en prenant soins de ne pas lui nuire en ne touchant que des espèces non menacées, en restant à une échelle raisonnable, en consommant les proies...

Je sais, c'est utopique et inapplicable compte tenu de notre démographie, mais se serait chouette, tout de même, si on arrivait à retrouver cette harmonie entre l'homme et la nature qui l'entoure...

Ca me fera toujours flipper de voir une arme-a-feu...J'ai rien contre les chasseurs,mais c'est clair qu'il y a des abrutis dans le lot...Je voudrais essayer,une fois,pour voir,d'aller crapahuter avec eux dans la nature...Mais est-ce que j'aurais les couilles de tirer sur une bestiole,ça c'est autre chose...

Non,je crois que je me promenerais tranquille,avec les chiens,pour rabattre le gibier...Et faire un bon petit casse-croute aprés,lol

Il est IMPOSSIBLE de répondre à une question aussi simplement tournée.

Il y a des abus, des crétins en treillis... certes...

Et des fans de nature qui se chargent également de la régulation nécessaire.

Rien n'est blanc ou noir. Tout est gris.

Je n'aime pas la chasse mais ceux qui la pratiquent pour savourer un bon civet, je n'ai rien contre. A ceux qui répondent "contre", êtes-vous végétariens ? La tranche de jambon, le rôti de boeuf que vous avalez, que de barbarie avec l'élevage et les abattoirs ! Au moins, le lièvre gambade librement dans la campagne ! Et le coup de fusil qui l'achève est plus "doux" que le couperet du boucher.

Quoi qu'on dise elle est nécessaire pour réguler certains animaux Bien sur il y a de tout chez les chasseurs comme dans la population

La chasse est nécessaire là ou les territoires sont limités et dépourvus de prédateurs. Je me rappelle une année ou les cervidés étaient trop nombreux et ils n'avaient plus de nourriture suite à un climat défavorable. Beaucoup sont morts de faim sans distinction, jeune, bons éléments reproducteurs, etc.

Donc, il vaut mieux que l'homme tue les faibles, les mal-constitués, etc mais par des chasseurs qui tuent sur le coups, sans souffrances et si possible sous le contrôle d'un garde chasse pour vérifier que toutes ces conditions soit respectées.

Pour qu'il n'y ai plus de chasse, il faudrait réintroduire des prédateurs mais au risque que l'homme devienne une proie aussi.

Dans les conditions actuelles et suivant mon exemple, on ne peut être contre.

@Manu31: Oui, l'homme a tué les prédateurs mais aussi son habitat.

Il faudrait réintroduire les loups mais aussi les ours, les félins. Mais es tu d'accord qu'on réintroduise les félins dans les forets ?

Les chasseurs tels que tu les décris, je suis contre évidemment.

Contre la chasse en état d'hébriété ....j'ai constaté que c'était souvent le cas l'après midi ....mais qui aura le courage de les faire souffler dans le ballon ?????

La chasse est absolument nécessaire dans certaines zones. Tout dépend comment c'est fait.

Contre parce que la chasse c'est des tonnes et des tonnes de plomb déversés dans la nature donnant la maladie du saturnisme.

Contre car quand on dit que c"est pour réguler les espèces je ne comprend pas pourquoi on fait des élevages de faisans pour les relâcher. Si c'est pour vraiment réguler les espèces on ne ferait pas ce genre de lâchers.

Contre car quand on dit que c'est pour se nourrir je suis persuadé que bon nombre des animaux victimes de la chasse ne servent jamais à l'alimentation humaine.

Contre. Pas besoin de viandards avinés qui se balladent armés dans la nature.

J'ai pris plusieurs fois des tirs sur ma maison, y compris quand j'étais dehors, ça commence à me saouler grave.

Sainclair : ça voir ce qui se passe réellement dans les abattoirs. A part dans ceux certifiés Hallal (y'a rien à faire, ils faut qu'ils torturent), les animaux sont rendus inconscients avant la saignée.

Avatar : s'il n'y a plus de prédateurs, c'est que l'Homme les a massacrés. Donc qu'il viennent ensuite massacrer les proies pour " réguler " les population est une hypocrisie sans nom.

S'il n'y a plus de prédateurs, on les réintroduit. Un point c'est tout. Je préfèrerais voir des loups dans la campagne autour de chez moi que des chasseurs. Au moins le loup a peur de l'homme et l'évite. Le chasseur tire un peu sur tout ce qui bouge.

Forcément, avec 4 g dans chaque bras, tu vas pas faire la différence entre un sanglier et un ramasseur de champignons accroupi derrière un bosquet.