18 ans après, elle s'adresse au monde: quel bilan de ces 20 dernières années?

On en parle de plus en plus, pas de doute

Je ne sais pas si on a tellement avancé dans la mesure où on agit plus mais on dégrade nettement plus l'environnement aussi. On trie nos déchets mais on n'a jamais autant consommé. On achète un lave-linge économe mais qui ne vivra que 5 ans. On installe un parc éolien mais on possède de plus en plus d'appareils électriques.....

Malgré tout, chaque geste, aussi minime soit-il, compte, même s'il a une allure de coup d'épée dans l'eau

J'ai découvert ce discours sur cette magnifique question, à laquelle tu avais répondu : http://fr.answers.yahoo.com/question/index;_ylt=As...

Je pense qu'on en parle plus (+), et que c'est un fait acquis.

Mais on régresse, et il faut s'alarmer de la vertigineuse fuite en avant vers le point de non-retour. Beaucoup de paroles, peu d'actes.

Lentement, trop lentement, le thème s'impose. On lui donne de multiples nom, non dénué d'inspiration idéologique : Protection de l'environnement, écologie, développement durable etc...

C'est tellement indispensable qu'à chaque niveau les acteurs s'engagent... en paroles pour beaucoup.

Au niveau international, on fait des sommets.

Au niveau entreprenarial, on intègre de plus en plus une "composante environnementale".

Au niveau du citoyen, on essai de prendre des habitudes (acheter des produits de saison, ne pas faire couler l'eau du robinet pendant qu'on se lave les dents etc...).

C'est ancré.

C'est bien.

Mais on est toujours très très mal. Tous les chiffres sont au rouges ; la planète est une entité vivante bien malade.

Elle a de la fièvre, le réchauffement climatique.

Elle est atteinte d'un cancer, le trou dans la couche d'Ozone.

Elle a un problème de reins, elle ne peut plus absorber ses déchets.

On dirait bien qu'elle a la lêpre... disparition de terres face à la montée des eaux. A moins que ce ne soit la variole.

Ses habitants meurent, les espèces animales et végétales disparaissent

On a réussi à lui faire voir un médecin. Qui fait des diagnostics.

On dirait que les médicaments coûtent trop chers, saloperie...

C'est au niveau local que ça bouge le plus.

IL FAUT AVANCER !

Multiplier les actions concrètes, et comme on a vu, continuer de communiquer.

Je suis très ému chaque fois que je vois cette vidéo, d'il y a 18 ans.

Merci pour ce documentaire.

Ce film j'irai le voir dès qu'il passe sur Quimper.

Le bilan de ces 20 dernières années est bien sur désastreux car les riches continuent à détruire la planète pour faire toujours plus d'argent.

Changer des habitudes ancestrales demande détermination, effort et temps.

En ce qui concerne l´environnement la tãche est dantesque et nécessite une mobilisation "générale"...qui, connaissant un peu la nature humaine, ne se produira que lorsque les catastrophes se produiront. Le tsunami, qui mobilisa la "Communauté Terrienne Humaine" en est un exemple.

En attendant, des armées de fourmis militantes - la pietaille - sont en marche dans le monde entier.

L´humanité a t elle encore droit à l´erreur - dans ce cas précis à l´ignorance et à la négligence?

Je dirais que le bilan est mitigé.

D'un côté, la préoccupation environnementale s'est traduite par une législation (normes environnementales), des contraintes sur les industriels, sur les collectivités (obligation de trier les déchets), et elle a pénétré dans l'opinion.

D'un autre côté, on voit apparaître une sorte de "deuxième degré environnemental". Des gens qui nient les problèmes environnementaux (position de Claude Allègre sur le réchauffement climatique), ou qui les utilisent pour leur intérêt personnel (greenwashing publicitaire).

Alors après tant d'années de silence, tout ça me donne l'impression de vivre maintenant dans la cacophonie en ce qui concerne l'environnement.