sachant que l'islamophobie n'est pas un concept opérant, de quoi est l'objet l'association intégriste du CcIF?

Bon alors je n'y comprends plus grand chose à ton raisonnement : on doit définir un mot en se fondant sur son étymologie ou sa définition du dico ?

Ca change tout le temps, avec toi...lol

le mot "islamophobie" c'est de la novlangue, un terme qu'on tente d'inciter les gens à employer, mais qui contient en lui-même sa propre réfutation. C'est pas mal trouvé, et je salue l'artiste qui a eu cette idée géniale.

Une phobie, en effet, n'est pas une opinion raisonnable mais une névrose. Claustrophobie, agoraphobie, arachnophobie, mais aussi xénophobie, francophobie, anglophobie, etc. sont des névroses, des symptômes d'aversions compulsives pour des choses ou des gens qui ne représentent aucun danger et ne méritent pas qu'on les craigne et qu'on les rejette d'instinct, à ce point. Il n'existe pas de phobie raisonnable. La crainte, le rejet des idées et des gens dangereux n'est jamais appelée phobie. Il n'y a pas de naziphobie, de cocophobie, de criminophobie, de racistophobie. On parlera plutôt d'antinazisme, anticommunisme, antiracisme. Là c'est raisonnable.

Alors pourquoi ne parle-t-on pas d'anti-islamisme? Ah oui, ya deux i qui se suivent... Antislamisme ça sonne mal, antiislamisme aussi, mais avec un trait d'union ça devrait le faire, non? Mais les islamistes (et leurs idiots utiles) ont diffusé "islamophobie" qui sonne beaucoup mieux en français. Et voilà comment l'anti-islamisme est éloigné de l'antifascisme et de l'antiracisme, et rapproché de la xénophobie et de la claustrophobie...

Pas étonnant qu'une organisation islamiste comme le "Comité contre l'Islamophobie en France" s'appuie sur ce terme. Puisque l'islamophobie est une névrose ! C'est une tactique classique des régimes totalitaires : comme notre idéologie est la Vérité, disent-ils, s'y opposer ne peut être que le symptôme d'un dérangement mental. L'Union Soviétique plaçait les opposants à l'idéologie communiste en hôpital psychiatrique, car fallait être fou pour s'opposer au communisme !

On peut lutter contre ça en refusant d'employer le terme "islamophobie" et en reprenant systématiquement un interlocuteur qui l'emploierait. A chaque fois, sans rien laisser passer. Et en expliquant pourquoi. Et en refusant tout net de se laisser assimiler aux identitaires racistes (c'est nos islamistes à nous) qui eux, en effet, pourraient à la rigueur justifier le terme "islamophobe". Bref revendiquer le droit à l'anti-islamisme, cette opinion qui déclare que l'islamisme est une idéologie totalitaire et liberticide qui prône l'injustice, l'obscurantisme, cautionne l'usage de la violence et fait le malheur des peuples qui lui sont soumis.

Définition d'islamophobie. Etymologie : construit à partir de islam, religion des musulmans, et phobie, venant du grec ancien phobos, peur, effroi. Une phobie : est une peur, une crainte, une angoisse irraisonnée, instinctive, par rapport à quelque chose.

Une opinion c'est permis ? Certainement pas en France en tous cas et de moins en moins. Certaines sont même condamnées. La liberté de parole et d'opinion en France est de plus en plus contrôlée et dirigée.

https://www.youtube.com/watch?v=uqaKaUVV4v0

Combat d'arrière-garde ..

Puisque nous sommes quelques-uns à faire de la rectification sémantique, je vais m'y amuser aussi.

D'autant plus que je ne comprends pas la question telle que formulée ici. Et tant-pis si c'est de la malcomprenure.

Concernant le mot « racisme », je ne partage pas votre définition qui est celle de la novlangue dont parle notre camarade concombre.

Le racisme ne se définit pas par la haine de ce qui ne nous ressemble pas. Ça, c'est pour nous faire croire que ce n'est pas initialement une idéologie qui s'inscrivait dans le courant progressiste et dont les socialistes français se sont servis pour pousser à l'aventure coloniale au nom du devoir des races supérieures à civiliser leurs frères inférieurs. C'était leur rhétorique de l'époque, oui Monsieur!

Ensuite, après la 2ème guerre, ils ont jeté ce mot précis à la vindicte populaire qui en a complètement altéré le sens. Histoire de faire porter le chapeau nazi aux conservateurs et autres réactionnaires qui furent pourtant les premiers résistants.

Je précise que les processus britanniques, belges ou hollandais ne sont pas du tout du même tonneau.

Ça, c'était pour la petite histoire. Le mot à présent.

Le racisme, c'est l'idée (ologie) postulant que le genre humain est cloisonné dans des cases appelées "races" (on dit ethnies, ménant) et que ces races ne seraient pas égales. Il y aurait les supérieures, les moyennes et les inférieures. Comme à l'école, quoi. Le classement fut confié aux bons soins des tenants de ladite idéologie.

Cela n'induit pas forcément la haine, ni même un sentiment de supériorité, même si cela se produit le plus souvent.

Quand un blanc affirme que les jaunes, c'est* plus intelligent que les blancs, c'est aussi du racisme.

Quand un blanc affirme que les noirs en ont une plus grosse, c'est du racisme.

Et quand il dit que les femmes préfèrent l'intelligence, ça c'est du sexisme... Passons.

Ce que l'on appelle racisme aujourd'hui est au plus une simple réaction atavique, celle qui fait la fameuse préférence nationale. Ce n'est pas un tort dans un monde où c'est chacun pour soi.

(*) L'emploi du verbe au singulier pour désigner une masse de centaines de millions de personnes est volontaire. Il permet d'accentuer la beaufitude du teneur de propos.

en effet , il n'y a pas de loi punissant le blasphème chez nous et c'est très bien comme ça !

"Et quiconque désire une religion autre que l'Islam, ne sera point agréé, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants." (Coran)

@au courageux anonyme integristophile...:

il ne s'agit pas de faire de étymologie , mais de la sémantique, ce qui n'est pas la même chose...

glissons sur le parallèle plus que foireux avec l'anti sémitisme ( et se cacher derrière un obscur commentaire pour ne pas assumer sa position propre)... faaaaatigue...

Ce qui compte c'est l'usage du mot, qui peut faire appel à de tres rares fois à l'exclusion de musulmans en tant que personnes... la plupart du temps ( presque toujours) le flou du terme permet d'en user contre des OPINIONS, car tel en est l'objet :

instaurer une legislation où la critique de l'islam ( de tous les islams) tomberaient sous le coup de la loi

Les "je ne suis pas Charlie" ne font rien d'autre quand ils essayent d'"argumenter"... pour eux ( vision blasphème type anonyme evilomorphe): Charlie serait "islamophobe ( d'où?) comme fourest, comme Zineb, comme Djavann, comme Kamel Daoud, comme Majid Oukacha, comme Sami et Lyes... bref comme tous ceux qui critiquent l'islam...( et peuvent tomber légitimement sous la loi du Cif ( le sabre)

et que des anonymes filandreux veulent reduire au silence...

Le blasphème est un droit, même si des fâcheux s'y refusent, et mahomet un personnage historique pour la majorité des terriens, le coran un texte parmi les textes...

il y a le respect des gens ( qui se disent musulmans) et il y a la liberté de critique de leurs croyances... les gens qui rejettent les musulmans sont juste des racistes ( et ne vient pas me tartiner sur la notion de race... pas d’étymologie, de la sémantique, si tu sais faire le distinguo)

bref , si on met de côté l'anecdotique rejet spécifique des gens... l'islamophobie est un concept dangereux et pernicieux...

et defendu par des pernicieux.

@tiens courageux anonyme integristophile est parti et a disparu queue basse!!!