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Que pensez-vous de "l'autopartage"?

L'autopartage, une autre idée de la voiture

STRASBOURG - Ils préfèrent le vélo ou le bus à la voiture, qu'ils utilisent occasionnellement en libre-service : les auto-partageurs ne sont que 25.000 en France mais le système a un énorme potentiel de développement, affirment ses défenseurs.

Cela fait huit ans que je suis utilisateur. Plus le temps passe, plus je me rends compte que la voiture n'est pas une fin en soi, explique Loïc Robine, 35 ans, et adhérent de Auto'trement, le service d'autopartage strasbourgeois.

Le prix a été une motivation, bien sûr, mais aussi la volonté de faire quelque chose pour l'environnement, explique-t-il en marge des Premières rencontres de l'Autopartage, organisées jeudi et vendredi à Strasbourg.

Moyennant un abonnement minime (de 11 euros par mois à 60 euros par an pour Auto'trement), les adhérents - le plus souvent de jeunes actifs diplômés résidant en centre-ville - ont accès grâce à une carte à puce à une voiture, citadine ou familiale, stationnée près de chez eux. L'utilisation est facturée en fonction de la durée et du kilométrage.

En dessous de 10.000 km par an, il est plus rentable de renoncer à sa propre voiture, assure Jean-Baptiste Schmider, directeur d'Auto'trement et gérant du réseau France Autopartage qui pèse 40% du réseau français.

De l'aveu même de ses promoteurs, le système, implanté notamment à Paris, Marseille, Lyon, Lille, Strasbourg, Toulouse ou Bordeaux, n'en est qu'à ses débuts en France. Mais il augmente de 30% par an.

Au Royaume-Uni, dont la population est comparable et où l'autopartage a commencé à s'implanter à la même époque, on compte cinq fois plus d'utilisateurs, principalement à Londres. Le système est également très développé en Allemagne, en Suisse et au Québec.

En France, on pourrait raisonnablement espérer multiplier par dix le nombre des utilisateurs dans les dix ans à venir, affirme M. Schmider.

L'enjeu, assure-t-il, est de repenser la place de la voiture en ville, et dans les modes de déplacement en général : quand on adhère à l'autopartage, on ne prend plus la voiture pour aller acheter du pain. On l'utilise seulement quand on en a vraiment besoin, et plus comme un réflexe. On s'en désintoxique.

Ainsi chez Autolib', à Lyon, les clients n'effectuent que 10% de leurs déplacements en voiture, détaille Christine Giraudon, directrice marketing. Et plus d'un tiers ont renoncé à leur voiture personnelle depuis leur adhésion.

Pour se développer, les structures associatives ou coopératives qui gèrent ces réseaux d'autopartage ne sont pas forcément demandeuses de subventions, sauf les premières années, pour nous aider à atteindre l'équilibre, explique Mme Giraudon.

Au-delà de l'argent, les militants de l'autopartage attendent un engagement des pouvoirs publics pour promouvoir le système, et aussi pour lever certains freins administratifs. Ainsi, un décret qui permettrait d'installer des places de stationnement dédiées sur la voie publique se fait attendre depuis des mois.

A Strasbourg, où 77 voitures sont disponibles, une astuce juridique a permis de contourner provisoirement la difficulté. Mais à Lyon (72 véhicules), nous devons nous cantonner aux parkings couverts, ce qui limite notre développement, souligne Mme Giraudon.

Les défenseurs de l'autopartage réclament surtout une politique globale pour sortir du tout-voiture. Si vous renoncez à votre voiture, vous n'avez droit à rien. Alors que pendant longtemps, si vous rachetiez une voiture neuve, vous aviez la prime à la casse, regrette M. Schmider.

8 Answers

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  • Anonymous
    1 decade ago
    Favorite Answer

    Je regrette que ce ne soit pas plus developpe dans notre pays d'egoistes.

  • Anonymous
    1 decade ago

    des emmerdes qui viendrons troubler ce partage ; du genre s'est pas à moi de prendre la voiture ,je l'ai prise l'autre jour ................... enfin moi je ne le ferais pas et de plus aucune envie de pratiquer se genre de chose ; j'aime mon indépendance ; partage sa voiture alors que s'est un véhicule privé pourquoi pas inviter ou passer une annonce du genre ::::::: se soir je partage ma piscine , mon repas et vins ; !!! non je suis contre ; après plus de 43 ans de restauration donc 30 à mon compte j'en ai vu des partage de note ; de facture de repas conséquents et dont les gens se dédisaient ensuite .

  • Lili
    Lv 6
    1 decade ago

    Habitant en immeuble, je serais d'accord pour partager du lave linge à la perceuse ... la voiture j'aurais du mal à y renoncer ... depuis que j'ai du faire hospitaliser mon fils en urgence en fin d'après midi, veille de jour férié ... il est heureux qu'à cette époque, mon frère à 30 km de chez moi ait pu nous accompagner.

    Je n'utilise ma voiture que par besoin ... je ne vais pas chercher le pain avec, les petites courses, je les fait près de chez moi à pied ... mais j'ai la chance d'habiter près des commerces, ce qui n'est malheureusement pas le cas de tout le monde.

    Par contre, repenser la ville pour le bienfait des piétons ... et notamment des enfants, il serait temps.

    J'ai la chance d'habiter une ville qui ressemble à un village et j'aurais du mal à me faire à aller re-vivre en grand agglomération où l'on est entouré de béton et d'ombre (et cela même dans notre si jolie capitale).

  • 1 decade ago

    J' ai renoncé à l' automobile, franchement je réside dans une copropriété qui se situe à pied à dix minutes du centre ville, je l' ai donnée à mon neveu, il est jeune, il sort ( il pourrait prende les transports en commun et ne s' en servir que le dimanche, peut être, qu' un jour, il en aurra assez de faire des pleins de carburant et poluer en plus. C' est bien l' auto partage, encore faut il ne pas en avoir besoin en même trmps. Les places de parking, il n' y en a pas assez.

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  • Segel
    Lv 7
    1 decade ago

    On refoule le collectivisme par la porte, et il revient par la fenêtre.

    Tu comprends pourquoi les USA se sont construits sur le mythe de l'automobile individuelle ?

    C'est, bien évidemment, une excellente solution pour les voyageurs.

    Moins pour les constructeurs.

    Vous dites ? Propriété collective des moyens de production ?

  • 1 decade ago

    c'est ce que j'ai toujours appliqué dans les affaires avec mes partenaires,

    pile je gagne face tu perds

  • Anonymous
    1 decade ago

    L'auto-partage. C'est le partage avec soi même ?

  • Anonymous
    1 decade ago

    quand je travaillais j'avais toujours un principe simple trouver un appart le plus pret possible du lieu de travail

    ainsi j'économisait 25% de mon budget en ayant un budget voiture casi diviser par 4 (assurance et essence quand j'avais besoin de la voiture)

    en fait en fonctionnant comme ça j'utilise tres peu ma voiture, mes courses je me les fais livrer, j'achete sur internet et quand je me déplace maintenant je prend l'avion a l'arrache, un mulhouse/nice c'est 25 euros aller retour (au passage je passe des clopes et le maximum permit par la loi, sauf pour les clopes desfois j'abuse en arrivant j'expedie par la poste mes 2 cartouches comme ça j'en reprend au retour :p)

    d'une certaine maniere on peut économiser et voir gagner de l'argent a ne pas utiliser ou avoir de voiture!

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