Sur 100€ collectés (taxes, impôts, etc), d'après vous comment sont ils alloués (fonctionnement, investissement...) .?!?

Je ne connais pas les détails mais par exemple La grosse vache tapait dans la caisse de Bruxelles pour payer ses amants et Fillon tapait dans la caisse de la France pour engrossir sa Pénélope. ça c'est prouvé

Parlant de financement public, on m'a toujours dit que sur chaque cent collecté, le deux tiers (2/3) va à la santé et un tiers (1/3) à l'éducation. Le reste, c'est pour tout le reste (!)

Indépendamment de la connaissance de la structure budgétaire des dépenses, il faudrait en préalable proposer une définition claire (nécessairement discutable) de la notion d investissement. Fonctionnement, c est tout le reste !

Même pas suffisant. Il y a une confusion commune dès le départ entre but (investissement évaluable en résultats attendus) et moyens (équipements ou ressources dédiés), le reste est à l’avenant… y a du taf.

Quiconque s’est un jour frotté à une compta publique sait que… ou la ! les notions de natures et destinations de dépenses sont très gazeuses (n’ont pas de formes définies, insaisissables, quoi !).

Prenons, un exemple tout bête, l’enseignement. Le salaire d’un prof, c’est du fonctionnement ou de l’équipement au service d’un objectif (investissement) ?

Au-delà de cette difficulté initiale, je ne connais pas de définition communément acceptée d’investissement applicable à un État. Certainement pas la plus classique, l investissement industriel (et son ROI), pas d avantage et même encore moins celle dérivée ou plutôt dévoyée (la plus répandue de nos jours) de la finance de marchés (et son ROE). C’est une des limites à considérer un État ou d’ailleurs un ménage comme une entreprise. Les trois catégories d’agents économiques comme ils disent.

Ou alors il faudrait aller jusqu’au bout du bout. Qui sont les actionnaires de l’entreprise État ? Les personnes physiques ! Les personnes dites morales à savoir les entreprises industrielles et commerciales ou les services publics n’étant que les outils de production de biens ou de services destinés aux personnes physiques. Élémentaire, mon cher Watson... n’est-il pas ? Quand les moyens deviennent les buts, y a un bug (un stuut comme on dit par chez moi)...

Au fond, la démocratie et la république ne sont ou ne devraient être rien d’autre. On est loin du compte. Alors chipoter en termes de compta budgétaire (compta publique) sur des reclassements comptables sur des critères indéfinis est pure sophistique. Mais ça occupe …

P.S. Ceci dit, je trouve aberrant de mettre sur le même plan comptable de dépenses d’infrastructure et des salaires, par exemple.

Mais, c’est dans la doctrine depuis toujours (XVIIIe siècle), avant on ne comptait même pas. En fait, c’est même plus récent (et comique), les mécanismes dits de « Comptes de la Nation » datent de 1930  en réponse à « C’est quoi ce bordel ? » ! Faudrait reprendre la tâche inachevée…

Et je vous passe l'anecdote hilarante et très récente de l'habitude d'exprimer le solde budgétaire en %PIB, c'est à pisser de rire jaune !

N.B. Qu'est-ce qu'ils en disent les GJ ? Je propose un RIC sur la question... P... de bord... de m... !!! Non ?